----------l'étude comparative des salaires

SE BASANT SUR UNE ÉTUDE COMPARATIVE AVEC D’AUTRES SECTEURS
Le CLA dénonce la discrimination salariale
29 Mai 2011 - Page : 6
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«La politique salariale menée par le gouvernement a laissé le secteur de l’éducation en marge.»

A travers son communiqué parvenu à notre rédaction, le CLA dénonce «la discrimination salariale du gouvernement». Selon le document, «l’inégalité et l’illégalité sont constatées dans la politique salariale et du régime indemnitaire». Cela ressort d’une étude comparative entre des salaires et régimes indemnitaires de différents secteurs à laquelle s’est intéressé le CLA. Il s’agit des secteurs de l’éducation, la direction de la trésorerie et comptabilité, la justice et la direction générale des finances.
L’objet de la comparaison est, bien entendu, la politique de rémunération dans ces secteurs. L’illégalité est illustrée, d’après cette étude, par la fourchette du taux des primes et indemnités variant de 47, 30% à 149.9%. «Ceci dépasse le seuil prévu par la loi», est-il relevé.
La loi stipule que «ce taux ne doit pas excéder 60% de la rémunération principale», fait-on remarqué. Cela dit, l’analyse de la numération de base a mis en exergue, comme mentionné par le même document, que «la frange des enseignants est marginalisée sur ce plan également».
«Le salaire de base des fonctionnaires de l’éducation est largement inférieur comparativement à d’autres secteurs», peut-on lire sur ce document. La différence, souligne-t-on «varie de 6103,50 DA à 14.205,00 DA au début de la carrière et de 3768,45 à 14.212,20 DA en fin de carrière». Le même topo pour le taux de l’indemnité. Si dans le secteur de l’éducation ce taux a évolué de 47,3% à 95,3%, par contre, pour les trois secteurs sus-indiqués, le taux est passé respectivement de 70,71 à 109,79%, de 93,48 à 109, 79 et de 101,91 à 149, 94%.
Ainsi, la politique salariale menée par le gouvernement «a laissé le secteur de l’éducation en marge», déplore-t-on. A la lumière des résultats de la comparaison, le CLA s’interroge s’il s’agit d’un échec des négociations ou d’une volonté délibérée de les marginaliser. En outre, le recours de la tutelle au seuil dans les programmes pédagogiques malgré une année non perturbée est dénoncé par ce syndicat.
La convocation des enseignants pour la surveillance aux examens en dehors de leurs circonscriptions, l’opacité dans l’élaboration des listes de correcteurs à l’examen du baccalauréat, sont autant de points contestés par le CLA.
Par ailleurs, le CLA apporte sa solidarité au Comité national pour l’intégration des contractuels et l’emploi précaire (Cnicep) dont le rassemblement se tient samedi prochain devant le ministère de Travail.
Enfin, à l’occasion de la tripartite, le CLA a entamé une concertation avec d’autres syndicats de la Fonction publique en vue «d’une riposte commune», indique ce document.

Mohamed BOUFATAH

 



29/05/2011
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