Les oeuvre sociales2

 REFERENDUM SUR LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES

EXPOSE DES MOTIFS

 

Voilà de bonnes raisons pour votez le 07 décembre, en utilisant le BULLETIN N°2, en faveur d’une gestion par établissements.

 

*      SE REAPPROPIER UN BIEN CONVOITE

La cagnotte annuelle de plus de 1300 milliards de centimes ne peut laisser « indifférents » les lobbies et bras longs (N’oublions pas que l’argent des œuvres sociales de l’éducation a contribué à la construction de l’empire KHALIFA !).

Force est de constater que les scandales qui ont secoué les ouvres sociales de l’éducation n’ont pas eu lieu dans les secteurs de la formation professionnelle et de la santé parce que la gestion y est décentralisée au niveau des CFPA et hôpitaux.

Il faut se réapproprier notre argent en l’éloignant des convoitises (une commission de wilaya, même constituée de 09 personnes les plus intègres ne peut constituer une garantie à cet égard)

 

*      OPTER POUR UN MODE DE GESTION PARTOUT ULITISE POUR COMBATTRE LA

CORUPTION ET RENFORCER L’IMPLICATION DES CONCERNES

La gestion par établissements permet un contrôle continu du budget et de sa gestion. Les élections peuvent aussi être totalement contrôlées tout en permettant un renouvellement facile de la commission de gestion si nécessaire, contrairement au mode de gestion par wilaya et national où il est impossible de contrôler totalement les élections et où, il y a une chance très minime de retrouver le représentant de son établissement dans la commission de gestion (09 places pour des centaines de représentants)

 

*      EN FINIR AVEC LA MAINMISE SYNDICALE RAVAGEUSE

Tout le monde connait le mal causé aux travailleurs et au syndicalisme par l’accaparement syndical des œuvres sociales. Certains tentent de convaincre qu’il suffit de déloger la FNTE pour y occuper sa place, mieux encore, en désignant et soutenant des candidats « en cachette », ils veulent le beurre et l’argent du beurre : Avoir des relais pour se servir sans avoir à assumer les dérapages inéluctables de certains de leurs membres.

 

*      MIEUX ADAPTER LES PRESTATIONS AUX BESOINS LOCAUX ET INDIVIDUELS

Avec une gestion par établissements, il est plus facile de recenser ou de prévoir les besoins individuels (mariage, naissance, décès,…) et d’y répondre avec célérité. Il est aussi plus facile d’adapter la gestion aux besoins spécifiques locaux (les priorités pour une commune du chef lieu de wilaya, une commune rurale et une commune maritime ne sont pas les mêmes) : Les centres de vacance d’été ne sont pas une priorité pout une commune maritime, une crèche est une nécessité pour une commune du chef lieu mais ne l’est pas pour une commune avec des villages éloignés, les voyages à l’étranger peuvent intéresser certains, mais pas la majorité, etc…

 

*      CONSTRUIRE UNE SOLIDARITE REELLE ET VOLONTAIRE

Disposer d’un budget de 1 milliard de centimes pour un collectif de 100 travailleurs ou de 100 millions de centimes pour 10 travailleurs revient exactement au même. De ce point de vue, l’argument consistant à faire valoir la consistance du budget dans un mode gestion centralisé ne tient pas la route.

La solidarité, la vraie, c’est celle construite volontairement autour d’objectifs et de projets discutés et arrêtés ensemble. Qu’est ce qui empêcherait les établissements d’une même commune de construire ensemble des projets adaptés aux besoins locaux ?!

La gestion par établissement nous offre aussi de reconstruire une solidarité perdue entre différents corps de travailleurs.

 

*      CHOIX DE LA GESTION CENTRALISEE/ UN SAUT DANS L’INCONNU

Le texte réglementaire définissant la composition, les prérogatives et le mode gestion au niveau wilayal et national ne verra le jour qu’après le référendum (Si cette option est choisie). Cela offre à l’Administration la possibilité de prévoir de mauvaises surprises  (rétrécissement des prérogatives, rétrécissement du champs d’action, désignation de représentants de l’Administration, …). Au niveau local, les travailleurs disposent de plus de leviers pour plus d’autonomie dans la gestion.

La commission de wilaya étant composée de 09 membres, seuls 03 lycées, 03 CEM et 03 écoles y seront représentés. De ce fait l’élection de centaines de délégués (01 par établissement) ne servira presque à rien.

 

Pour que les œuvres sociales soient l’affaire des concernés,

VOTONS POUR UNE GESTION PAR ETABLISSEMENTS  (Comme dans les hôpitaux, les CFPA,…)

Le Mercredi 07 décembre,

METTONS DANS L’URNE LE BULLETIN N°2