C.L.A (Algerie)---------(م.ث.ج (الجزائر

 Historique du CLA

v Juin 2001 : naissance de l’association des professeurs sans statuts de l’enseignement secondaire, sous la direction de Redouane OSMANE. La mobilisation de l’association permet la régularisation de plusieurs enseignants.

v 2001-2002 : année des grèves dans l’éducation en dehors de l’appareil FNTE et des syndicats autonomes SATEF, SNTE, UNPEF, 14 wilayas sont secouées par ces grèves. La plus dure est la grève de 5 semaines des enseignants de Sétif et de quelques wilayas de l’est du pays. Des mouvements naissent à travers le territoire national.

v Janvier 2003 : l’association lance un appel à tous les enseignants pour la création d’une coordination.

v 6 février 2002 : création de la coordination des lycées d’Alger avec comme plate forme de revendications :

·        L’augmentation des salaires à 100%.

·        Promulgation du statut de l’éducation.

·        Une retraite après 25 ans de service.

     L’objectif principal de la coordination est la construction d’une confédération de  l’éducation qui redonne place à la dimension de chaque corps et renoue avec le  principe de solidarité. La coordination ne remet pas en cause le syndicalisme, mais les appareils qui ont oublié le principe de retour à la base. Elle rejette le verrouillage des appareils. La charte de la coordination retient le principe de retour à la base, comme une obligation à tous les délégués, et le consensus dans les prises de positions. La coordination retient le principe de grèves cycliques de 3 jours: février (17, 18, 19) ; mars (9, 10, 11) ; avril (20, 21, 22) ; mai (illimitée). 107 lycées sur 110 y adhèrent.

     Le fait que la tutelle déclare la grève illégale n’arrête pas le mouvement. Après les menaces de radiation, un appel à la solidarité envers l’ensemble des enseignants est lancé. Le séisme du 21 mai 2003 amènera la coordination à marquer une trêve et geler le mouvement le 24 mai.

     Face à la problématique de la légalité soulevée par la majorité des travailleurs et des enseignants, la nécessité d’un cadre légal s’imposa.    

v 21 et 22 juin 2003 : organisation de la conférence nationale qui verra la naissance du conseil des lycées d’Alger ; Conférence qui va consacrer, avec une grande majorité, le corporatisme, sans abandonner le principe de solidarité interprofessionnelle. Le dépôt du dossier de constitution du syndicat se fit au niveau de la wilaya.

v Septembre 2003 : mise en branle de la plate forme d’action : boycott de la rentrée scolaire. 16 septembre : rassemblement devant le centre de correction du bac au lycée Hassiba Ben Bouali ; 22 enseignants seront arrêtés pour être libéré tard dans la nuit. Le CLA renoue avec les grèves cycliques : 27-28-29- septembre 2003.

v 5 octobre 2003 : Rassemblement devant le lycée El-Idrissi. Osmane sera arrêté et mis en garde à vue pendant 48 heures. L’ensemble des délégués votent la reconduction de la grève. Ce sera le départ d’un mouvement national de 3 mois sans précédent aussi bien dans la mobilisation que dans la répression.

v 18 février 2004 : les 22 délégués sont traduits devant la chambre pénale du tribunal de Hussein Dey puis relaxés ; Osmane ne cessera pas d’être harcelé, mis sous contrôle judiciaire, condamné avec des peines avec sursis…

v Décembre 2005 : Le CLA initie la création de la coordination de l’intersyndicale de l’éducation qui comprend : CLA, CNAPEST, SATEF, SETE, SNTE, UNPEF. Avec comme plate forme de revendications :

·  L’augmentation des salaires pour toutes les catégories.

· Promulgation du statut particulier de l’éducation.

·        Retraite à 100%.

·  Garantie des libertés syndicales et du droit de grève.

    L’intersyndicale anime une grève de 2 jours (15-16 janvier 2006), de 3 jours (19-20-21 février 2006), (23-24 avril) avec rassemblement devant le ministère.

v De 2004 à 2006 : Le CLA mène plusieurs campagnes dans un souci de sensibilisation de la société civile :

-         Campagne contre un statut général de la fonction publique qui veut consacrer la précarisation.

-         Campagne pour la défense de l’école publique en dénonçant le démantèlement programmé de l’enseignement technique.

-         Campagne pour le recouvrement du pouvoir pédagogique des enseignants.

v 1^er novembre 2006 : Le CLA, en collaboration avec le SATEF, initiera la première rencontre des lycées techniques du centre à Alger, sous le mot d’ordre : « sauvons les lycées techniques ». Cette rencontre sera le prélude à d’autres rencontres de résistance à un niveau national.

v 26 décembre 2006 : 1^er congrès du CLA en plusieurs wilayas : Alger, Béjaïa, Boumerdès, Blida, Tizi-Ouzou. Ce sera le congrès de l’élargissement du CLA au niveau national. Un conseil national de 25 membres est élu de même qu’un bureau de 13 membres. Le congrès confirmera à l’unanimité OSMANE Redouane en tant que secrétaire général.

v 15 décembre 2007 : Décès de OSMANE Redouane. Une direction collégiale s’installe 15 jours après son décès pour continuer son combat. Malgré les embûches de toutes sortes de la part de ceux qui voulaient enterrer le CLA avec Osmane. La lutte a continué, en ne déviant à aucun  moment de la ligne fondatrice du CLA.

    Dans un souci permanent d’unité d’action la plus large, le CLA participe en février 2008 à la création de l’intersyndicale de la fonction publique qui initiera la grève du 13 et 14 avril 2008.

v En 2009 : Le CLA animera, malgré les volontés affichées d’homogénisme  du CNAPEST et de l’UNPEF comme seuls représentants dans l’éducation, une grève reconductible d’une semaine, qui durera un mois avec comme revendications:

·        Révision du statut promulgué.

·        Promulgation du régime indemnitaire.

·        Retraite après 25 ans de service.

évacuant la revendication de la gestion des œuvres sociales qui ont, de tout temps, constitué un appât pour les syndicats.